Le saviez-vous ? 70% des accidents impliquant un engin de manutention pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s avec une formation et des mesures de sĂ©curitĂ© adĂ©quates. De ce fait, Manitou Group met la sĂ©curitĂ© de ses utilisateurs au cĆur de ses prioritĂ©s avec deux axes clairement dĂ©finis la prĂ©vention et lâajout personnalisĂ© de systĂšmes de sĂ©curitĂ© sur ses machines. En 2018, une nouvelle version de la plateforme visant Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de vie au travail des utilisateurs, est lancĂ©e. Lâaccent est alors portĂ© sur la sensibilisation et la sĂ©curitĂ© avec la dĂ©marche Reduce Risks. Les objectifs ? Orienter les utilisateurs dans leur choix dâĂ©quipements et les conseiller sur une utilisation sĂ©curisĂ©e des machines au quotidien. Pour y parvenir, un important dispositif dâinformations est mis Ă disposition, via une bibliothĂšque multimĂ©dia composĂ©e de prĂšs de 300 vidĂ©os, de notices dâinstruction, posters de prĂ©vention, conseils de sĂ©curitĂ© et de maintenance. ParallĂšlement, des systĂšmes de sĂ©curitĂ© spĂ©cifiques sont créés pour sâadapter aux besoins et contraintes de chaque client en fonction de son environnement de travail. Chez Manitou Group, lâentitĂ© Solutions SpĂ©ciales est dĂ©diĂ©e aux demandes particuliĂšres de lâensemble de ces utilisateurs, tout marchĂ© et toute application confondus. Les Ă©quipes Ă©tudient, conçoivent et produisent des machines sur mesure. Lâexpertise de notre service Solutions SpĂ©ciales crĂ©e une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e dans la rĂ©alisation des projets de nos Cuvelier, Manager Solutions SpĂ©ciales De nombreuses rĂ©alisations augmentent ainsi le niveau de sĂ©curitĂ© sur les machines systĂšme anti-incendie, camĂ©ra de recul permettant la dĂ©tection de piĂ©tons, limiteur de vitesse, fonction anti-dĂ©marrage lorsque la ceinture de sĂ©curitĂ© nâest pas bouclĂ©e, ou encore ceinture trois points pour limiter les risques en cas dâaccidents, etc. âLâexpertise de notre service Solutions SpĂ©ciales crĂ©e une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e dans la rĂ©alisation des projets de nos clients, explique Laurent Cuvelier, manager Solutions SpĂ©ciales. Pour certaines adaptations spĂ©cifiques, Manitou Group propose Ă©galement, au sein de notre centre de formation basĂ© Ă Ancenis, des formations aux techniciens de notre rĂ©seau de concessionnaires ou aux utilisateurs finaux, pour une meilleure prise en main des machines, toujours dans un souci de sĂ©curitĂ©. LâĂ©tendue du rĂ©seau de distribution dans le monde entier, sâappuyant sur une documentation technique dĂ©diĂ©e propre aux spĂ©cificitĂ©s des Ă©quipements et rĂ©pondant aux normes et obligations locales, est trĂšs importante pour lâaccompagnement aprĂšs-vente des utilisateurs sur le terrain. Nous attachons aussi beaucoup dâimportance Ă la maintenance des piĂšces spĂ©cifiques avec un dĂ©lai dâapprovisionnement toujours plus rĂ©duit, afin de ne pas pĂ©naliser lâactivitĂ© de nos clients et leurs conditions de travail. La sĂ©curitĂ© et la santĂ© des utilisateurs est notre prioritĂ©, et surtout lâaffaire de tous.â AccĂ©der au site
LePréfet de Saint-Martin et tous les acteurs de la sécurité vous convient à la Journée Nationale de la Sécurité Intérieure ce samedi. Tous les français peuvent rencontrer leur services de sécurité en cette journée nationale instaurée depuis 5 ans. A Saint-Martin, l'édition 2012 se tient ce samedi 6 octobre de 9h00 à 12h30 devant
Association paritaire pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ©du travail, secteur "Administration provinciale" Recherche Ă propos Croyez-vous que la santĂ© et la sĂ©curitĂ©, câest lâaffaire des autres? DĂ©trompez-vous! Pour bĂ©nĂ©ficier dâun milieu de travail sĂ©curitaire, tous les travailleurs et les gestionnaires doivent connaĂźtre les diffĂ©rents enjeux en santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail afin de collaborer ensemble pour trouver des solutions aux problĂšmes rencontrĂ©s. La prĂ©vention devient alors lâaffaire de vous, de moi, de vos collĂšgues, de vos gestionnaires, de votre ministĂšre. Bref, elle devient lâaffaire de tous! Objectif et dĂ©roulement Sensibiliser les participants sur les enjeux rĂ©els de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© du travail et les amener Ă adopter des comportements sĂ©curitaires afin de bĂątir une forte culture de prĂ©vention. Les consĂ©quences potentielles dâun accident de travail ou dâune maladie professionnelle Les responsabilitĂ©s des travailleurs et des gestionnaires Lâadoption de comportements sĂ©curitaires Cliquez ici pour faire une demande de service Vos conseillers Alexandre CĂŽtĂ© Julie Forest Vous pourriez ĂȘtre intĂ©ressĂ© parLintervention, de lâun des outils de Communication du theatre Entreprise de « Changement de decor », qui est la saynĂšte » prĂȘte Ă jouer » vous permettra de guider vos collaborateurs vers les principes gĂ©nĂ©raux et les bonnes pratiques quâil est indispensable de connaĂźtre dans le cadre de la sĂ©curitĂ© au travail. Le travail change et se transforme.
ï»żPubliĂ© le 03/11/2017 Ă 2052 Le Figaro FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour Eric Delbecque et Dan Bellaiche, le lancement d'une vaste concertation sur la police de sĂ©curitĂ© du quotidien PSQ par le gouvernement est une initiative qui va dans le bon DELBECQUE est spĂ©cialiste des questions de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et l'auteur du Bluff sĂ©curitaire Editions du Cerf.Dan BELLAICHE est prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© privĂ©e PROTECTIM SECURITY SERVICESLa semaine Ă©coulĂ©e fut riche en Ă©vĂ©nements sur le front de la sĂ©curitĂ© et du drame de Manhattan nous met en garde une fois de plus sur la maniĂšre dont nous pensons ledit terrorisme la menace reste prĂ©sente et des radicalisĂ©s basculant dans la violence peuvent frapper Ă tout moment. Cela ne doit pas susciter une angoisse permanente mais nous inciter collectivement Ă l'observation et Ă la rĂ©activitĂ©. Face au terrorisme, nous sommes par consĂ©quent contraints de multiplier les vecteurs de vigilance, de dĂ©velopper la culture de l'anticipation et du renseignement. Nous sommes par consĂ©quent contraints de multiplier les vecteurs de vigilance, de dĂ©velopper la culture de l'anticipation et du qui nous mĂšne directement Ă un autre fait important survenu mardi dans notre pays le lancement d'une vaste concertation sur la police de sĂ©curitĂ© du quotidien PSQ. Il s'avĂšre capital de sortir des polĂ©miques stĂ©riles sur le retour de la police de solution choisie par le MinistĂšre de l'IntĂ©rieur est la bonne solliciter l'expertise des policiers et des gendarmes, Ă©couter de façon attentive le diagnostic qu'ils dressent et s'inspirer de leurs suggestions, c'est recueillir un capital d'expĂ©riences cumulĂ©es tout Ă fait d'autant plus que le travail conduit dans le cadre de cette expĂ©rimentation bĂątie sur le dialogue permettra de rĂ©flĂ©chir tout Ă la fois sur la dĂ©linquance et le terrorisme, et donc sur leurs interactions, ainsi que sur le renseignement de terrain, de proximitĂ© comme le fait dĂ©jĂ la gendarmerie avec les BTC, les brigades territoriales de contact.La dĂ©marche prĂ©sente aussi l'intĂ©rĂȘt d'associer au niveau prĂ©fectoral les Ă©lus locaux, les reprĂ©sentants des entreprises de transport collectif et les professionnels de la sĂ©curitĂ© privĂ©e. Cela tĂ©moigne de l'affirmation d'une chaĂźne de sĂ©curitĂ© nationale qui excĂšde les seules forces publiques. Ces derniĂšres demeurent bien Ă©videmment l'Ă©lĂ©ment central de notre protection collective, mais elles ambitionnent prĂ©cisĂ©ment d'ĂȘtre soulagĂ©es de missions qui entravent leur focalisation sur l'essentiel, le cĆur de mĂ©tier» comme on le dit trop rĂ©guliĂšrement commise consiste Ă prĂ©tendre que nous marchons vers la privatisation de la sĂ©curitĂ©. C'est tout le contraire pour que l'univers rĂ©galien puisse rĂ©aliser pleinement sa tĂąche de souverainetĂ©, de maintien de l'ordre et de police judiciaire, il doit bĂ©nĂ©ficier du concours d'une plĂ©iade d'acteurs, dont certains appartiennent au secteur de certaines tĂąches, oui c'est indiscutable, nous voyons ce processus Ă l'Ćuvre! En revanche, il faut rĂ©affirmer que cette logique de rationalisation ne se confond pas avec une abdication des pouvoirs publics, c'est-Ă -dire avec une privatisation» de la le dispositif de rĂ©gulation et de dialogue qui a Ă©tĂ© créé ces derniĂšres annĂ©es CNAPS Conseil national des Le but du privĂ© est de faciliter l'action rĂ©galienne et de participer Ă une meilleure sĂ©curisation des espaces, en aucun cas de se substituer Ă des forces de l'ordre. activitĂ©s privĂ©es de sĂ©curitĂ© ; DCS DĂ©lĂ©gation aux coopĂ©rations de sĂ©curitĂ© manifeste justement la volontĂ© publique de faire concourir des entreprises spĂ©cialisĂ©es, correctement organisĂ©es et dignes de confiance Ă l'ensemble de la dynamique de protection des individus et des reste le chef d'orchestre de la chaĂźne de sĂ»retĂ© des personnes et des biens. Quant Ă l'ensemble de la chaĂźne pĂ©nale, magistrats au premier chef, elle s'affirme plus que jamais au centre des politiques publiques de sĂ©curitĂ© et de justice. Le but du privĂ© est de faciliter l'action rĂ©galienne et de participer Ă une meilleure sĂ©curisation des espaces privĂ©s, des entreprises et de la sociĂ©tĂ© civile, en aucun cas de se substituer Ă des forces de l'ordre dont nous constatons le dĂ©vouement quotidien dans des conditions souvent difficiles.La sĂ©curitĂ© c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre», vient de rappeler aujourd'hui mĂȘme le Premier ministre en rencontrant des policiers, des gendarmes, des agents de la sĂ»retĂ© de la SNCF et de la venons de sortir de l'Ă©tat d'urgence. Si nous souhaitons prĂ©server les fondamentaux de notre Etat de droit et limiter au maximum le recours Ă des dispositifs juridiques d'exception, il faut - avec Ă©nergie - favoriser la collaboration d'un nombre substantiel d'acteurs qui possĂšdent chacun des avantages spĂ©cifiques et des compĂ©tences singuliĂšres rendant leur action fĂ©conde dans la perspective de la protection y parvenir, il convient plus que jamais de cristalliser cette chaĂźne d'intelligence collective dans la sĂ©curitĂ©, qui peut seule atteindre l'objectif vital de diffuser une culture de vigilance qui forme le meilleur rempart de la RĂ©publique et de ses idĂ©aux.
LasĂ©curitĂ© routiĂšre, c'est l'affaire de tous 18/03/2022 de 13:30 Ă 15:30 (Europe/Brussels / UTC100) L'inspecteur Bertrand Caroy, responsable du service Circulation routiĂšre de la Zone de Police Boraine, reviendra sur l'importance des bons gestes Ă adopter au volant lors d'une confĂ©rence consacrĂ©e Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Propos recueillis par Carole PirkerSpĂ©cialiste en sĂ©curitĂ© de l'information HEC Lausanne, Solange Ghernaouti-HĂ©lie nous offre un regard critique sur la sĂ©curitĂ© informatique. Entretien pour les internautes, les menaces ne visent plus seulement les Ă©quipements, elles visent aussi leurs donnĂ©es personnelles, les informations transmises et les transactions dâidentitĂ© phishing et le vol de donnĂ©es sur Internet sont en constante hausse. En faisant main basse sur les donnĂ©es individuelles des internautes pour leurrer et frauder en toute impunitĂ©, les cybercriminels Ă©vitent surtout de devoir endosser la responsabilitĂ© des actes dĂ©lictueux quâils commettent. En se faisant passer pour une entitĂ© connue de lâinternaute sa banque, le gestionnaire de son service de messagerie, etc., les criminels obtiennent tout ou partie de ses donnĂ©es personnelles identitĂ©, mots de passe, numĂ©ro de compte des internautes, pour commettre ensuite des actes illicites au nom des victimes dont ils ont volĂ© lâidentitĂ©. Si lâaction fait lâobjet de poursuites judiciaires, lâidentification du vĂ©ritable malveillant sera impossible et lâinternaute, dont lâidentitĂ© aura Ă©tĂ© usurpĂ©e, en sera tenu responsable!A combien sâĂ©lĂšvent les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă ces fraudes en Suisse? Nous nâavons pas de chiffres pour la Suisse. Il est donc difficile dâen estimer lâampleur. Cela dit, au niveau international, le taux de dĂ©lits dĂ©noncĂ©s serait autour de 20%. Ce chiffre trĂšs bas sâexplique ainsi les entreprises, comme les personnes victimes dâattaques ou de fraudes sont la plupart du temps impliquĂ©es Ă leur insu logiciels espions. De plus, il nâest pas toujours facile, pour une victime, de dĂ©noncer un dĂ©lit ou un crime, parfois par peur du ridicule, pour ne pas nuire Ă lâimage de marque dâune personne, dâune entreprise, et parfois du fait du sentiment dâinutilitĂ© de la dĂ©marche, ou encore de la complexitĂ© de celle-ci. La Centrale dâenregistrement et dâanalyse pour la sĂ»retĂ© de lâinformation MELANI de la ConfĂ©dĂ©ration suisse, Ă Berne, met Ă disposition des formulaires pour annoncer les dĂ©lits et publie rĂ©guliĂšrement un point de situation sur les incidents se protĂ©ger lors de transactions financiĂšres ou de tĂ©lĂ©chargements? Il nâexiste hĂ©las pas de protection absolue. En revanche, des moyens techniques comme les protocoles de communication, qui chiffrent les donnĂ©es transmises sur le rĂ©seau, permettent une transmission sĂ©curisĂ©e des donnĂ©es. Tous les opĂ©rateurs de transactions commerciales ou bancaires y ont recours. Cela dit, cette mĂ©thode nâest pas infaillible non plus. Attention aussi lors de tĂ©lĂ©chargement de donnĂ©es, car il nây pas moyen de savoir si elles contiennent un virus, par exemple, surtout si lâon ignore qui en est lâauteur. En principe, tous les logiciels, services ou donnĂ©es que lâon peut tĂ©lĂ©charger gratuitement contiennent des outils qui permettent de pirater la machine de lâutilisateur. Tout ce qui est trop beau pour ĂȘtre vrai constitue gĂ©nĂ©ralement un appĂąt pour infecter la machine des internautes !Les solutions de sĂ©curitĂ© Internet sont-elles vraiment la » solution? Les pirates nâont-ils pas toujours une longueur dâavance? Comme toute solution informatique, les solutions de sĂ©curitĂ© peuvent ĂȘtres contournĂ©s ou mises Ă mal. Ce nâest donc pas parce quâon a installĂ© un logiciel de sĂ©curitĂ© firewall, antivirus, chiffrement, etc. quâil sâagit dâune protection contre tous les types dâattaques possibles. Certes, si cet outil est bien utilisĂ© et mis Ă jour, il renforce la protection du systĂšme, mais le niveau de sĂ©curitĂ© obtenu nâest que relatif. Les solutions de sĂ©curitĂ© rĂ©pondent, Ă un moment donnĂ©, Ă un problĂšme spĂ©cifique ; mais le savoir faire criminel multiplication de ces fraudes a entraĂźnĂ© la mĂ©fiance des internautes vis-Ă -vis du commerce en ligne. Comment restaurer la confiance du consommateur? Je ne suis pas sĂ»re que le consommateur, avant la mĂ©diatisation de tous les problĂšmes, ait rĂ©ellement eu confiance dans le e-commerce. Quoi quâil en soit, il nâa aucun moyen de vĂ©rifier la qualitĂ© de sĂ©curitĂ© du systĂšme. Il est donc obligĂ© dâavoir confiance sâil souhaite utiliser le e-banking. Le seul choix qui lui reste est un non choix ne pas faire de transactions financiĂšres sur Internet!Au fond, Ă qui profite cette Ă©conomie cachĂ©e de la malveillance? Si la criminalitĂ© profite en premier Ă ceux qui la commanditent, quâils soient des criminels isolĂ©s ou en bandes organisĂ©es, ne sous-estimons pas le bĂ©nĂ©fice pour les entreprises lĂ©gales, qui savent tirer parti de lâinsĂ©curitĂ©. Les fournisseurs dâanti-virus, dâanti-spams, les vendeurs en conseils, solutions et produits de la sĂ©curitĂ© informatique nâont jamais Ă©tĂ© aussi nombreux et le marchĂ© de la sĂ©curitĂ© est en pleine expansion !Il y a aussi ceux qui instrumentalisent la peur et qui commanditent, par exemple, des attaques, pour faire ensuite voter des budgets sĂ©curitĂ©, pour dĂ©stabiliser, manipuler, vendre, ou corrompre des processus de dĂ©cision. Sans compter ceux qui bĂ©nĂ©ficient directement du surplus de trafic gĂ©nĂ©rĂ© par le spam opĂ©rateurs, fournisseurs de capacitĂ© ou dâinfrastructures, ou ceux qui profitent du blanchiment dâargent rĂ©alisĂ© via Internet. Et que dire enfin de ceux qui profitent de lâespionnage industriel rĂ©alisĂ© via Internet, ou de ceux qui tirent un bĂ©nĂ©fice des actions de dĂ©stabilisation de lâimage dâun pays ou de lâarrĂȘt des serveurs gouvernementaux?Pourquoi cette criminalitĂ© est-elle possible? Parce que nous sommes devenus dĂ©pendant des technologies de lâinformation et que personne distributeurs, fournisseurs ne veut supporter le coĂ»t de la sĂ©curitĂ©. Câest plus rentable pour eux que les coĂ»ts soient supportĂ©s par les consommateurs achats supplĂ©mentaires de formation, de produits, remplacement du matĂ©riel infectĂ©, etc. ou par la sociĂ©tĂ© coĂ»t de fonctionnement des instances de justice et police, notammentCette criminalitĂ© est aussi devenue possible par la numĂ©risation de lâinformation. En effet, lâinformation numĂ©rique est fragile, il nây pas dâoriginal, elle peut ĂȘtre copiĂ©e Ă lâinfini. Ces nouvelles technologies outils, services, le matĂ©riel, le logiciel comportent ainsi des failles exploitĂ©es par les malveillants. La dĂ©matĂ©rialisation des acteurs augmente aussi le risque de vol des donnĂ©es ou de vol dâidentitĂ©. Il y a aussi la spĂ©cificitĂ© du rĂ©seau Internet, qui permet de mettre en relation systĂšmes, donnĂ©es et personnes. De ce fait, ces ressources se retrouvent ouvertes sur le monde extĂ©rieur ; elles deviennent des cibles potentielles accessibles au monde criminel. Ainsi, plus le nombre dâutilisateurs et de systĂšme raccordĂ©s Ă Internet augmente, plus le nombre dâattaques augmente! Il sâagit en fait dâun problĂšme complexe impliquant des dimensions politique, Ă©conomique, lĂ©gale, technologique, dit la loi suisse sur la fraude sur Internet? Le politique lui donne-t-elle selon vous les moyens dâagir? Sans vouloir mâaventurer trop sur le terrain lĂ©gal », la distinction existe entre lâobligation de moyens et lâobligation de rĂ©sultats. Concernant le devoir de protection contre des escroqueries ou celui des fraudes Ă©lectroniques, je crois que nous ne sommes actuellement dans aucun de ces criminalitĂ© sur Internet reprĂ©sente un dĂ©fi de taille pour le systĂšme suisse de poursuite pĂ©nale, fortement marquĂ© par le fĂ©dĂ©ralisme. En effet, lutter efficacement contre la cybercriminalitĂ© requiert une volontĂ© politique forte, une mobilisation de tous les acteurs publics et privĂ©s, une certaine organisation, ainsi quâune grande collaboration au niveau cantonal et fĂ©dĂ©ral. Au regard des enjeux de la lutte contre la criminalitĂ©, jâose penser que cette collaboration puisse ĂȘtre efficiente malgrĂ© le fĂ©dĂ©ralisme, pour le bĂ©nĂ©fice de toute la sociĂ©tĂ© et pour la stabilitĂ© Ă©conomique du on peut penser que, au niveau suisse, se retrouvent les mĂȘmes types de problĂšmes quâau niveau international lorsquâil sâagit de collaboration entre les pays. Il faut contraindre cette collaboration au-delĂ de la dĂ©claration dâintention, et la sous-tendre par des directives fortes largement reconnues et adoptĂ©es. Dans lâabsolu, la collaboration nationale, en Suisse, ne devrait pas poser trop de problĂšmes, et chacun devrait pouvoir se mobiliser pour travailler ensemble Ă la rĂ©alisation dâun objectif national risque encourt la Suisse si elle devait rester dans lâattentisme? Il y a plusieurs niveaux et types de niveau localTout dâabord, il existe le risque quâil nây ait pas de service en ligne disponible, du fait de lâabsence de sĂ©curitĂ© ou de la criminalitĂ©, ce qui obligerait Ă repenser les services de proximitĂ© au client rĂ©ouverture de guichets, personnel compĂ©tent, disponibilitĂ© de ces services sur des tranches horaires Ă©tendues. Câest ce propose Internet pouvoir obtenir un service une information nâimporte oĂč, nâimporte quand, Ă partir de nâimporte oĂč. RĂ©instaurer de la rĂ©alitĂ© du monde rĂ©el, avec de vraies personnes qui entrent en communication, en relation dans un souci de rĂ©alisation de service personnalisĂ© et de qualitĂ©, je ne suis pas sĂ»re que cela soit prĂ©judiciable pour le revanche, il y aura toujours des transmissions Ă©lectroniques Ă partir de ces guichets rĂ©els vers des systĂšmes informatiques. La transmission devra bien sĂ»re ĂȘtre sĂ©curisĂ©e â mais cela sera de la responsabilitĂ© du fournisseur de services et de non de lâutilisateur final, le consommateur. Ce dernier aura en cas de problĂšme les moyens de se retourner contre une institution quâil connaĂźt, avec laquelle il a passĂ© un contrat de niveau internationalLe risque dâune politique attentiste serait peut-ĂȘtre un risque dâimage si la Suisse est perçue comme Ă©tant un paradis digital un paradis digital est lâĂ©quivalent pour Internet du paradis fiscal ; soit un pays ou le crime informatique nâest ni puni ni poursuivi, ce qui nâest clairement pas le cas. La Suisse joue le jeu de la coopĂ©ration internationale, dispose dâinfrastructures et de capacitĂ©s pour lutter contre la cybercriminalitĂ©. Elle nâa jamais Ă©tĂ© montrĂ©e du doigt par la communautĂ© internationale sur cette question-lĂ !Pourquoi ne pas saisir la dimension dâopportunitĂ© » du risque? PlutĂŽt que dâalimenter une course aux contre-mesures de sĂ©curitĂ©, souvent perdue dâavance, pourquoi ne pas en effet sâarrĂȘter pour rĂ©flĂ©chir Ă la signification de notre dĂ©pendance aux technologies de lâinformation et de la communication? Il ne faut pas oublier Ă cet Ă©gard que la notion du plus de sĂ©curitĂ© » se traduit le plus souvent par moins de libertĂ© pour le citoyen innocent »! Sâil convient de lutter contre la criminalitĂ©, il ne sâagit pas pour autant de perdre en libertĂ© individuelle, en libre arbitre, en respect de lâintimitĂ©, quâelle soit numĂ©rique ou suisseNâallons donc pas trop vite dans lâadoption dans lâurgence de mesures juridiques ou technologiques inefficaces du point de vue de la sĂ©curitĂ© du citoyen, et de la protection des biens et des valeurs, mais mettant Ă mal les valeurs dĂ©mocratiques et les droits fondamentaux. Ne sous-estimons pas la volontĂ© de certains pays ou acteurs les plus forts Ă vouloir nous imposer leur maniĂšre de rĂ©aliser la sĂ©curitĂ©, leurs lois, justement parce que le problĂšme paraĂźt important Ă rĂ©soudre rapidement. La tentation est en effet forte dâadopter dans lâurgence un savoir faire Ă©tranger. Celui-ci dĂ©possĂšderait pourtant la Suisse de sa compĂ©tence, de son autonomie, de sa capacitĂ© Ă se dĂ©terminer en fonction de sa culture, de son savoir faire spĂ©cifique de son contexte, et au final, de sa pas devenir lâotage des technologies de lâinformation, encore moins des solutions de sĂ©curitĂ© lĂ©gale ou technologique imposĂ©es par dâautres soi-disant pour notre bien et le bien de la planĂšte, est une obligation. Lâattentisme dans ce cas, peut alors constituer une bonne Ă©tape dans la voie de la rĂ©solution du problĂšme made in Switzerland ! Sâil permet dâĂ©viter de rĂ©pĂ©ter les erreurs des autres, de dĂ©penser des efforts inutilement, dâadopter des solutions pires que le mal, je dirai que finalement lâattentisme a du bon sur le long terme!Par ailleurs, je ne suis pas si sĂ»re que la Suisse soit en retard par rapport aux pratiques courantes dans dâautres pays Ă©quivalents. Il ne faut pas croire que lâherbe est toujours plus verte chez le voisin ! Souvenons nous que la loi pour la confiance dans lâĂ©conomie numĂ©rique en France LCEN-2004 nâa pas spĂ©cialement contribuĂ©e Ă lâessor du commerce en ligne, ni Ă maĂźtriser la cybercriminalitĂ©!Faut-il faire payer Ă lâutilisateur sa propre sĂ©curitĂ©? La rĂ©ponse est rĂ©solument non ! DĂ©velopper une culture informatique est certes nĂ©cessaire afin de ne pas devenir une victime facile » pour un cybercriminel. Cela dit, la sĂ©curitĂ© est lâaffaire de tous et en premier lieu de ceux qui fournissent des services via Internet, des fournisseurs de produits, de solutions, dâĂ©quipements et autres intermĂ©diaires techniques. La cybercriminalitĂ© et sa composante de sĂ©curitĂ© lâautre facette de la mĂ©daille ne relĂšve pas exclusivement de la capacitĂ© pour un consommateur Ă utiliser un ordinateur ou un rĂ©seau, quâil ne peut pas contrĂŽler, mĂȘme sâil est formĂ©! Il faut contraindre les fournisseurs de solution Ă prendre leur responsabilitĂ© au regard du risque criminel. 5UjugC. 398 128 232 5 321 191 34 47 2