Jene suis pas le joueur le plus costaud, alors jâessaie de mâen sortir en Ă©tant un peu plus malin sur la glace. Au final, je nâai pas vraiment changĂ© mon jeu. Je fais un peu les mĂȘmes
Messages 797đ 2307Localisation Sud Toulousain nĂ©e Ă ParisKallyseeQuartier-MaĂźtre de canoĂ« trouĂ©Je fais chauffer mon lait bien chaud, je vais uriner, je me recouche au lit en dĂ©gustant mon breuvage,je me rĂ©veille le cerveau en jouant Ă des jeux...j'ouvre de suite la fenĂȘtre sans volets pour assister au spectacle magnifique des oiseaux qui vire-voltent dans tous les sens... le soir, douche bien chaude, pyjama, je pianote sur l'ordi de çà de lĂ , puis dĂźner... Statut Ben voyons...Messages 5552đ 13678BodilLieutenant de destroyer dĂ©crĂ©pitJus d'orange, cafĂ©, le tout devant les informations Ă la tĂ©lĂ© je ne vous dis par quelle chaĂźne, c'est pas la peine. Messages 6196đ 28850OuidireCapitaine de vedette cherbourgeoiseEn me levant Ă©teindre le radio-rĂ©veil et faire couler un expresso aux grains broyĂ©s sur place, qui Ă©veille les sens aprĂšs 30 minutes lĂ©nifiantes de France InterEn arrivant mettre la clĂ© dans la serrure pour ne pas la perdre et allumer la broyĂ©s sur place Messages 1381đ 3632Localisation RouenMars attacksPremier-MaĂźtre de coque de noixPipi caca. Je suis trĂšs bien rĂ©glĂ© Ă ce niveau, je fais les deux ensemble et concernant la grosse commission, j'ai la chance que cela se passe en quelques instants. Les gens qui lisent sur le trĂŽne, c'est pour moi un grand mystĂšre hahaStatut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouille [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critPipi caca. Je suis trĂšs bien rĂ©glĂ© Ă ce niveau, je fais les deux ensemble et concernant la grosse commission, j'ai la chance que cela se passe en quelques instants. Les gens qui lisent sur le trĂŽne, c'est pour moi un grand mystĂšre haha super!Ourssolitaire29 aime ce messageMessages 1381đ 3632Localisation RouenMars attacksPremier-MaĂźtre de coque de noix Je tenais absolument Ă partager certains aspects de mon intimitĂ© afin de m'intĂ©grer plus aime ce messageStatut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouille [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critJe tenais absolument Ă partager certains aspects de mon intimitĂ© afin de m'intĂ©grer plus facilement. je comprends, c'est trĂšs important! bon on va peut ĂȘtre Ă©viter d'entrer dans ls dĂ©tails quand mm........ ClintMajor de gondole gonflableEn me levant, rentrant du taf, apĂ©ro Statut MirabelleMessages 12225đ 38087Localisation Dans ma tĂȘteLou et ChrisEn me levant le matin, je me cogne dans quelque chose. AprĂšs c'est Loulou rentre, je l'embrasse...Messages 10697đ 21998DulceStatut EX VIVIEN74Messages 3813đ 9378Date de naissance 03/11/1981Localisation NANTESLe gourmandEnseigne de vaisseau fantĂŽmeje fais pipi et je regarde s'il s'est passĂ© quelque chose d'important dans le monde pendant la nuit. Et je mange car j'ai la dalle quand je me lĂšve le matinStatut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouille [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critje fais pipi et je regarde s'il s'est passĂ© quelque chose d'important dans le monde pendant la nuit. Et je mange car j'ai la dalle quand je me lĂšve le matin Ă peu prĂšs pareilje sors ma chienne en pluset je bois mon cafĂ© en regardant ce qu'il y a eu dans le mondeMessages 10697đ 21998DulceComme ça t'es dĂ©primĂ©e pour la journĂ©e Statut MirabelleMessages 12225đ 38087Localisation Dans ma tĂȘteLou et ChrisJe me demandais un truc quand tu vas bien, est-ce que ça te dĂ©prime ?Messages 10697đ 21998DulceStatut EX VIVIEN74Messages 3813đ 9378Date de naissance 03/11/1981Localisation NANTESLe gourmandEnseigne de vaisseau fantĂŽme [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critComme ça t'es dĂ©primĂ©e pour la journĂ©e non ça ne me dĂ©prime pas les mauvaise nouvelles dans le monde, j'ai pas mal de recul par rapport à çaStatut BarrĂ©eMessages 29887đ 190110Localisation ParisHicAmiral de flottille secouĂ©eLe matin, je me sers un verre du jus de fruits et j'allume une clope Le soir, je me change pour une tenue de maison-[Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir cette image]Messages 13654đ 40502LaliLe matin j'allume la radio et j'ouvre les fenĂȘtres pour aĂ©rer si elles ne l'Ă©taient pas dĂ©jĂ .Le soir je me change aussi EX VIVIEN74Messages 3813đ 9378Date de naissance 03/11/1981Localisation NANTESLe gourmandEnseigne de vaisseau fantĂŽme [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critLe matin j'allume la radio et j'ouvre les fenĂȘtres pour aĂ©rer si elles ne l'Ă©taient pas dĂ©jĂ .Le soir je me change aussi directement. Ah oui effectivement la premiĂšre chose que je fais c'est aussi ouvrir le volet et la fenĂȘtre pour aĂ©rer !Messages 10697đ 21998DulceMaintenant c'est le Pedantix !Statut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouilleouais mais toi c'est pas le matin[Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir cette image]Statut EX VIVIEN74Messages 3813đ 9378Date de naissance 03/11/1981Localisation NANTESLe gourmandEnseigne de vaisseau fantĂŽme [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critouais mais toi c'est pas le matin[Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir cette image] elle devrait crĂ©er un topic 1ere chose que je fais en me levant en plein milieu d'aprĂšs midi Statut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouille [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critelle devrait crĂ©er un topic 1ere chose que je fais en me levant en plein milieu d'aprĂšs midi ouais ou qu'est ce que je fais toute la nuit..............lolAlaskaPirate de rafiot gangrenĂ©Le matin, je commence par mettre le pied droit par terre, puis le gauche, j'attache mes cheveux, je caresse et bisouille mon chat mon h. est parti dĂ©jĂ , j'ouvre la fenĂȘtre, les volets, je respire, je descends les marches, je me fais un jus d'orange pressĂ©e, un cafĂ©, et c'est parti !!Le soir.....rien ! bande de curieux !Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
BonjourĂ tous, quel est la premiĂšre chose que vous faites le matin đ . Coffee Breath - Sofia Mills. 30 15 Partager. itachinono21 Itachinono21 · 2020-3-21 S'abonner. 15 commentaires. Connecte-toi pour commenter. Emma Miralles. Coucou đ. 2020-3-21. 1. RĂ©pondre. Voir plus de rĂ©ponses (3) JĂ©rĂ©miah. ce que je fais? faire le dĂ©jeuner. 2020-3-21. 1. RĂ©pondre. Voir plus de
AlaskaPirate de rafiot gangrenĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critelle devrait crĂ©er un topic 1ere chose que je fais en me levant en plein milieu d'aprĂšs midi Elle rĂąle ! Statut Messages 15796đ 34953Date de naissance 15/12/1973Localisation 77petzouille [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critElle rĂąle ! alors nonce n'est pas le bon termeje suis une rĂąleuseelle , elle ne rĂąle paselle se plaintc'est diffĂ©rentMessages 4703đ 11785LatxAspirant de croiseur pĂ©rimĂ©Manque d'inspiCorsaire de canot dĂ©labrĂ©M'assurer que le chat va bien, pause pipi et cafĂ© Messages 4703đ 11785LatxAspirant de croiseur pĂ©rimĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critM'assurer que le chat va bien, pause pipi et cafĂ© Parce qu'il est vieux ?Manque d'inspiCorsaire de canot dĂ©labrĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critParce qu'il est vieux ? Oui elle a 15 ans et en gĂ©nĂ©ral elle vient dĂšs qu'elle entend mon rĂ©veil donc quand elle est pas lĂ , mon premier rĂ©flexe est de la chercher Messages 4703đ 11785LatxAspirant de croiseur pĂ©rimĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critOui elle a 15 ans et en gĂ©nĂ©ral elle vient dĂšs qu'elle entend mon rĂ©veil donc quand elle est pas lĂ , mon premier rĂ©flexe est de la chercher Je comprends. Profite tant qu'elle est lĂ mais tu dois, j'imagine, te prĂ©parer Ă son dĂ©part. BĂȘte Ă bonheur, bĂȘte Ă chagrin. Manque d'inspiCorsaire de canot dĂ©labrĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critJe comprends. Profite tant qu'elle est lĂ mais tu dois, j'imagine, te prĂ©parer Ă son dĂ©part. BĂȘte Ă bonheur, bĂȘte Ă chagrin. Elle est en pleine forme, court, saute... le vĂ©to me dit qu'elle a encore plusieurs annĂ©es devant elle je croise les doigts. Mais je profite quand mĂȘme, je sais qu'elle n'est pas Ă©ternelle. Surtout que ma cousine va surement devoir euthanasier son chien d'ici peu un dog allemand de 8 ans je l'ai en pleurs tous les soirs, ça m'a fait un bon rappel Latx et Alaska aiment ce messageMessages 4703đ 11785LatxAspirant de croiseur pĂ©rimĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critElle est en pleine forme, court, saute... le vĂ©to me dit qu'elle a encore plusieurs annĂ©es devant elle je croise les doigts. Mais je profite quand mĂȘme, je sais qu'elle n'est pas Ă©ternelle. Surtout que ma cousine va surement devoir euthanasier son chien d'ici peu un dog allemand de 8 ans je l'ai en pleurs tous les soirs, ça m'a fait un bon rappel Je compatis. Les animaux domestiques quand tu les aimes, quâils font partie de ta vie et que tu en prends soin, ils vivent un cycle de vie trop court vu lâattachement Ă©motionnel. AlaskaPirate de rafiot gangrenĂ©Mon chat est vieux aussi, 14 ans, quand j'y pense ça me rend trop triste !!! horrible mĂȘme ! il est moins vivace, mais en forme pour le moment, je croise aussi les doigts ! Manque d'inspi aime ce messageManque d'inspiCorsaire de canot dĂ©labrĂ© [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien] a Ă©critJe compatis. Les animaux domestiques quand tu les aimes, quâils font partie de ta vie et que tu en prends soin, ils vivent un cycle de vie trop court vu lâattachement Ă©motionnel. Clairement et les chiens c'est pire vue leur durĂ©e de vie. Je ne reprendrai plus d'animal ou peut-ĂȘtre Ă la retraite mais oui on s'attache Ă ces boules de poil Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Jepense que la vie s'occupe bien de ceux qui ont dit ou fait des choses mauvaises. Je lui fais confiance. Je lui fais confiance. Qui aimeriez-vous voir répondre à ce questionnaire?
Cette fois, Marie-JosĂ©e Normand avait fait le trek jusquâau camp de base. Quand il avait fait partie de la premiĂšre expĂ©dition quĂ©bĂ©coise Ă gravir lâEverest par sa face nord, 10 ans plus tĂŽt, elle Ă©tait restĂ©e avec ses filles, FrĂ©dĂ©rique et Catherine, qui allaient alors Ă lâĂ©cole primaire. Quand il a tentĂ© une premiĂšre fois dâatteindre le deuxiĂšme sommet du globe, en 2016, avant quâune avalanche dĂ©vaste le camp 3 oĂč il aurait pu passer la nuit, elle Ă©tait aussi restĂ©e Ă Saint-Bruno-de-Montarville avec leurs filles, qui basculaient alors vers lâĂąge adulte. Cette fois, elle avait traversĂ© avec lui le massif du Karakoram et ses quatre 8000 mĂštres, avec le plus haut, le K2, et son profil vertigineux culminant Ă 8611 mĂštres, en point de mire. J'avais le goĂ»t d'ĂȘtre avec lui, j'avais le goĂ»t de le vivre ça aussi. Mais c'Ă©tait beaucoup d'ĂȘtre avec lui. C'Ă©tait vraiment spĂ©cial. Dans la vie de tous les jours, ça roule, surtout les filles, avec le sport, ma job et tout le reste. C'est un tourbillon. J'avais le goĂ»t de m'arrĂȘter et d'avoir un moment, Ă juste marcher, et dâĂȘtre dans une tente collĂ©e sur mon chum. Quand la haute montagne sâĂ©tait immiscĂ©e dans les rĂȘves, endormis comme Ă©veillĂ©s, du pĂšre de ses enfants, elle lâavait accompagnĂ© jusquâau sommet du mont Blanc, alors quâil apprenait mĂ©thodiquement les rudiments de lâalpinisme avant de sâattaquer au toit du monde. Câest quâelle avait lâhabitude de le suivre dans les dĂ©fis sans cesse renouvelĂ©s quâil se fixait, des marathons aux ultramarathons ou encore Ă Fort Boyard, 20 ans plus tĂŽt. LâEverest? Elle serait allĂ©e, assure-t-elle. Mais plus Ă ce moment. La limite Ă©tait claire pour moi. DĂšs quâil y avait un danger, je nây allais plus. Jâavais des enfants. Si je n'avais pas eu d'enfants, je serais allĂ©e avec lui, c'est sĂ»r. Je serais allĂ© Ă l'Everest. Je suis certaine. Je ne pouvais juste pas prendre le risque qu'il arrive quelque chose et que je laisse mes enfants sans moi. Ă un peu plus de 5000 mĂštres dâaltitude, perchĂ© sur le glacier Godwin-Austen, le camp de base du K2 offre une vue imprenable sur le sommet himalayen, une montagne maudite qui a pris une vie pour chaque quatre ascensions rĂ©ussies contre 1 pour 25 pour lâEverest. La montagne sauvage » est plus au nord que lâEverest, soumise Ă des conditions mĂ©tĂ©orologiques plus violentes et difficiles, et plus technique dans sa montĂ©e comme dans sa descente. LĂ oĂč lâEverest fait rĂȘver, le K2 fait frissonner, mĂȘme les alpinistes les plus accomplis. En tout, ils sont 93 Ă y avoir perdu la vie; trois Canadiens, dont un QuĂ©bĂ©cois. Marie-JosĂ©e Normand nâest pas restĂ©e au camp de base pendant quâil commençait les boucles dâacclimatation jusqu'aux camps avancĂ©s, chaque fois en redescendant aprĂšs avoir laissĂ© son corps sâhabituer Ă lâaltitude, jusquâau moment choisi pour tenter dâatteindre le sommet. AprĂšs trois jours sur place, alors que la montagne montrait dĂ©jĂ les signes de son impĂ©tuositĂ©, elle est retournĂ©e par le mĂȘme chemin dâune centaine de kilomĂštres Ă travers le massif pakistanais avant de rentrer chez elle, Ă Saint-Bruno, en banlieue de MontrĂ©al. Ăa n'a pas Ă©tĂ© facile, quand je suis partie du camp de base. C'est comme si tu te coupes un peu de tout ça. Tu ne peux pas te mettre Ă penser Ă tout ça. Tu pleures et tu t'en retournes. Tu marches et tu marches et tu marches. Ăa fait du bien marcher. Ce n'est pas de gaietĂ© de coeur que je partais. Surtout que tu vois c'est quoi cette affaire-lĂ le K2. Et on a eu de la mauvaise tempĂ©rature. Ce n'Ă©tait pas agrĂ©able, vraiment pas. Je ne comprenais pas pourquoi ils se mettaient dans des positions comme ça. C'est moche, ta petite tente, il neige, il fait froid. Tu nâes jamais confortable, tu manges tout le temps la mĂȘme affaire. C'est majestueux, mais quand tu vois la montagne... c'est quelque chose. Moins dâun mois plus tard, le 7 juillet 2018, alors quâil redescendait en solitaire du camp 2 situĂ© Ă 6700 mĂštres, lâhomme de sa vie, quâelle avait rencontrĂ© trois dĂ©cennies plus tĂŽt Ă lâuniversitĂ©, a fait une chute accidentelle. LâhypothĂšse la plus vraisemblable est quâun des cĂąbles installĂ©s en permanence sur les voies empruntĂ©es annĂ©e aprĂšs annĂ©e par les alpinistes a cĂ©dĂ©, le prĂ©cipitant plus de 1000 mĂštres plus bas, sans que quelqu'un puisse rattraper celui qui dĂ©valait la pente presque verticale. Serge Dessureault voulait ĂȘtre le premier QuĂ©bĂ©cois Ă se tenir sur le deuxiĂšme sommet de la planĂšte. Il est devenu le 87e alpiniste Ă y perdre la vie. Il avait 53 ans. Capitaine de la caserne 19, situĂ©e Ă l'intersection de l'avenue de Lorimier et de la rue Ontario, Ă MontrĂ©al, Serge Dessureault avait Ă©tĂ© lâune des figures principales de la sĂ©rie documentaire Alerte 5, qui avait suivi pendant une saison les pompiers dâune des casernes les plus actives de la mĂ©tropole. Personnage charismatique, engagĂ© dans diverses causes et surtout trĂšs actif dans le milieu des courses dâaventure, il Ă©tait probablement le pompier le plus connu du QuĂ©bec. JâĂ©tais vraiment contente de pouvoir dire que mon pĂšre Ă©tait pompier, assure FrĂ©dĂ©rique. Je pense que tous les jeunes se disent que câest quelque chose de gros et de fun. Ce que je trouvais le plus cool de son mĂ©tier, renchĂ©rit Catherine, câĂ©tait la caserne, lâambiance. Il Ă©tait avec les gars. CâĂ©tait une famille. Il aimait vraiment ça et les gens avec qui il travaillait. Je trouvais ça plus cool que le mĂ©tier en tant que tel. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe travail de pompier est un mĂ©tier Ă haut risque, et dans Alerte 5 comme dans la vie, Serge Dessureault prĂŽnait dâabord et avant tout la prudence. Il disait toujours que câĂ©tait sa famille en premier. Prudence, rĂ©pĂšte Marie-JosĂ©e. Je nâavais pas peur quâil prenne des risques inutiles, sauf quâon ne contrĂŽle pas tout. Dans ma tĂȘte, il ne pouvait rien arriver, relĂšve Catherine. Ces trucs-lĂ , ça arrive juste aux autres. Pour tout, pas juste pour son travail de pompier. Dans ma tĂȘte, c'est sĂ»r que s'il arrivait quelque chose, ce ne serait pas Ă lui. Je n'avais pas d'inquiĂ©tude. Son but, Ă la base, ce n'Ă©tait pas de nous inquiĂ©ter non plus, ajoute FrĂ©dĂ©rique. Je ne pense pas que tu fais exprĂšs de dire Ă tes enfants "OK bye, ça se peut que je ne revienne pas." Il nous racontait des histoires de plus en plus. Plus on vieillissait, plus il nous en racontait. Il disait toujours "J'ai la plus belle job au monde, mais je ne la souhaite Ă personne." » Serge Dessureault avait appliquĂ© les mĂȘmes prĂ©ceptes qui ordonnaient son quotidien de pompier Ă la haute montagne. Il nâĂ©tait pas lâune de ces tĂȘtes brĂ»lĂ©es qui se lancent inconsciemment Ă lâassaut dâun des sommets du monde sans grande prĂ©caution. Il Ă©tait un homme posĂ©, rĂ©flĂ©chi, qui justement pensait quâil pouvait, grĂące Ă une intense prĂ©paration, physique comme mentale, contrĂŽler lâincontrĂŽlable. Une forme de syndrome de Superman, selon Marie-JosĂ©e. Sans se croire invincible ou immortel, au contraire. Son rapport Ă la mort Ă©tait diffĂ©rent. Pour lui, il allait mourir Ă un moment donnĂ©. Il a perdu son pĂšre trĂšs jeune. Il n'a pas eu une enfance facile. La mort a toujours Ă©tĂ© prĂ©sente dans sa vie. Plus il avançait dans la vie, plus il en avait vu avec son mĂ©tier, les gens proches. C'est drĂŽle parce qu'il n'a jamais pensĂ© qu'il vivrait vieux. On en parlait souvent les deux. Moi, j'ai toujours dit que je vivrais vieille. J'ai l'impression qu'il avait un rapport Ă la mort qui faisait qu'il avait moins peur du risque. C'est un peu comme ça que je me l'explique. Quand tu fais de la gymnastique, il y a beaucoup de choses qui te font peur dans les mouvements que tu fais, dit Catherine. Et un jour, j'ai essayĂ© de lui expliquer quâil y avait un mouvement que je n'Ă©tais pas capable de faire, j'avais trop peur. Et il ne comprenait pas "Ă un moment donnĂ©, tu le fais, au pire, tu vas te casser la jambe, tu vas avoir un plĂątre et ça va ĂȘtre rĂ©glĂ©! C'est pas grave." J'essayais de lui expliquer que j'avais peur, que c'Ă©tait un blocage, mais il ne comprenait pas ça. Il disait "J'ai vraiment peur de rien." LâEverest est arrivĂ© comme une progression naturelle dans une quĂȘte incessante de nouveaux dĂ©fis athlĂ©tiques. Avant de sâattaquer Ă la cime du monde, lâancien membre de l'Ă©quipe nationale junior de lutte olympique sâĂ©tait bĂąti une solide rĂ©putation de coureur dâaventure dâĂ©lite. De son premier marathon Ă 13 ans Ă son plus rapide Ă 30 ans 2 h 38 min, il Ă©tait passĂ© aux courses Ă Ă©tapes et en autonomie un peu partout autour du globe, comme lâĂco-Challenge en Patagonie ou le brutal Marathon des sables, qui requiert 240 kilomĂštres dâeffort dans le dĂ©sert marocain. Ă un moment donnĂ©, il sâest dit "Quâest-ce qui est le plus extrĂȘme que je peux faire?" Câest lĂ quâil sâest dit "Je vais faire lâEverest." Et moi, quand il mâa dit ça, je me suis dit "Euh, non, mais quoi", se rappelle trĂšs bien celle qui lâa rencontrĂ© en 1985, alors quâils Ă©tudiaient au baccalaurĂ©at en Ă©ducation physique. Ni lâun ni lâautre ne deviendra enseignant, mais le sport rythmera leur quotidien toute leur vie, une passion qui sâest transmise Ă leurs deux filles. Pour moi, il pouvait courir. CâĂ©tait un athlĂšte. Il nây avait pas de problĂšme. DâemblĂ©e, je savais quâil pouvait rĂ©ussir. Mais lĂ , il sâen allait dans complĂštement autre chose. Tout ce quâil faisait, câĂ©tait pour le challenge. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandGrĂące Ă son expĂ©rience avec les pompiers-araignĂ©es comme dans la demi-douzaine de Jeux mondiaux des pompiers et policiers auxquels il avait participĂ©, Serge Dessureault Ă©tait dĂ©jĂ rompu Ă certaines techniques dâescalade. Puis, il avait convaincu son grand ami Maurice BeausĂ©jour de lâaccompagner dans cette nouvelle aventure, comme il le faisait dĂ©jĂ depuis des annĂ©es dans les prĂ©cĂ©dentes, comme il le convaincrait plus tard de venir avec lui, Ă nouveau, sur le K2. Il est allĂ© chercher de lâaide. Il a rencontrĂ© les gens qui ont dĂ©jĂ fait lâEverest. Il s'est fait conseiller, et c'est de lĂ qu'il a dĂ©cidĂ© de faire quatre montagnes avant de se rendre Ă l'Everest, ajoute Marie-JosĂ©e. Au mont Blanc, on avait une Ă©quipe de guides pendant une semaine qui nous ont tout montrĂ©, les techniques, le rappel, ce Ă quoi tu dois faire attention. Ă l'Aconcagua, il Ă©tait encore lĂ avec un guide de montagne qui avait dĂ©jĂ essayĂ© le K2, il y a hyper longtemps, et qui est devenu un trĂšs grand ami de Serge. Il Ă©tait toujours avec des gens qui avaient beaucoup d'expĂ©rience pour faire les expĂ©ditions prĂ©paratoires qu'il a faites Ă l'Everest. Il s'est entourĂ© de gens qui ont Ă©tĂ© en mesure de lui montrer. Mais tu as le "thĂ©orique" et tu as le "pratique". Toute la thĂ©orie, il l'avait trĂšs bien, mais il y a quand mĂȘme une diffĂ©rence entre un 6000 m et un 8000 m. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandEt Serge Dessureault ne sâattaquait pas seulement Ă lâEverest, mais Ă lâEverest par sa face nord, moins frĂ©quentĂ©e, jamais conquise par un QuĂ©bĂ©cois. Et voilĂ , il fallait quâil soit le premier QuĂ©bĂ©cois Ă avoir fait lâEverest par la face nord. Il y a deux choses lĂ -dedans câĂ©tait moins dispendieux de ce cĂŽtĂ©, mais câĂ©tait aussi la fiertĂ© dâĂȘtre le premier Ă le faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Il cherchait quelque chose. Il cherchait quelque chose, rĂ©pĂšte Marie-JosĂ©e. Une fois quâil Ă©tait parti pour le Tibet, le quotidien avait repris son cours. Les filles Ă©taient jeunes et ne saisissaient pas lâampleur du dĂ©fi qui Ă©tait devant lui. Et avec ses autres expĂ©ditions et les semaines oĂč il ne rentrait pas de la caserne, elles Ă©taient habituĂ©es de ne pas revoir leur pĂšre chaque soir Ă la maison. Il me lâa souvent dit "Si tu nâĂ©tais pas lĂ comme mon pilier, je ne pourrais pas faire tout ce que je fais." Il le savait, lui. Il partait, tout marchait, la maison, les filles. Câest sĂ»r que je me suis un peu oubliĂ©e lĂ -dedans. Puis est venue la poussĂ©e finale vers le toit du monde. Un vingt-quatre heures dâattente pour savoir sâil est redescendu sain et sauf, insoutenable. Il avait un tĂ©lĂ©phone satellite lĂ -bas. Et quand il m'a appelĂ© pour me dire "OK, je monte" et quâil s'en allait pour le sommet, j'Ă©tais Ă ramasser Ă la cuillĂšre. Cette journĂ©e-lĂ , une chance que j'avais une amie avec moi, je n'avais plus de contrĂŽle. J'Ă©tais hors de moi, jusqu'Ă ce qu'il revienne. MĂȘme que je me suis dit "Plus jamais je ne vais revivre ça." Et quand il est reparti aprĂšs, j'ai complĂštement bloquĂ© tout ça. Ce sont des moments angoissants. Tu as tes deux jeunes qui sont lĂ . Tu te rends compte que ça fait deux mois qu'il est parti, c'est long. Tu es toute seule avec tes jeunes enfants. Tu t'ennuies, mais en mĂȘme temps, tu rĂ©alises c'est quoi quand il n'est pas lĂ aussi. Alors tu veux qu'il revienne. Tu veux vraiment qu'il revienne. L'Everest, ç'a Ă©tĂ© trĂšs difficile pour moi. Et je me suis jurĂ© que je ne revivrais jamais ça. Le 15 mai 2007, Serge Dessureault est devenu le premier QuĂ©bĂ©cois Ă atteindre le sommet de lâEverest par la face nord. Trente minutes plus tard, Maurice BeausĂ©jour atteignait aussi lâaltitude mythique de 8848 mĂštres. Pendant cette journĂ©e ensoleillĂ©e, une soixantaine de grimpeurs tentaient la mĂȘme poussĂ©e par la face nord, dont le Japonais Yoshitomi Okura, qui sâest effondrĂ© quelques pas aprĂšs avoir entamĂ© la descente. Le surlendemain, lâEverest a pris cinq vies de plus. Serge Dessureault, au sommet de l'Everest, montre fiĂšrement les Ă©cussons du Service des incendies de la Ville de MontrĂ©al et de sa fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe retour Ă la maison a Ă©tĂ© difficile pour le couple, se rappelle Marie-JosĂ©e. Serge Ă©tait restĂ© dans les nuages tibĂ©tains, dans l'euphorie constante d'avoir atteint le toit du monde. Mais les derniers mois avaient Ă©tĂ© taxant pour elle, seule Ă s'occuper des enfants, mais surtout, seule Ă supporter le stress constant de sa prĂ©sence sur les pentes d'une montagne qui peut Ă tout moment vous arracher Ă la vie. JâĂ©tais fatiguĂ©e, tannĂ©e, contente qu'il revienne. Mais en mĂȘme temps, il raconte les choses qui se passent lĂ -bas. Il y avait un Japonais dans une tente Ă cĂŽtĂ© d'eux et, Ă un moment donnĂ©, quand il redescendait, ils l'ont recroisĂ© et il Ă©tait en train de mourir, et il n'y avait rien Ă faire. Encore aujourd'hui, elle se pose la mĂȘme question qu'elle lui posait alors. "Pourquoi tu vas te mettre dans une telle position..." Ăa n'a pas de sens quand on pense à ça. Les gens vont atteindre un sommet, mais les gens meurent et tu ne peux mĂȘme pas les aider? Pourquoi tu vas faire des choses comme ça? Lui n'avait d'yeux que pour l'exploit qu'il venait d'accomplir. Il avait vaincu l'Everest. Des mois d'effort pour se tenir quelques minutes au sommet de la Terre, et de redescendre par la vallĂ©e arc-en-ciel, oĂč reposent Ă jamais les corps gelĂ©s des alpinistes morts dans leur propre tentative, les couleurs criardes de leurs manteaux se dĂ©tachant vivement du gris et du blanc de la crĂȘte nord de la montagne sacrĂ©e. Et moi, j'avais dit "Je ne veux plus revivre ça", poursuit-elle du mĂȘme souffle. Puis, la façon de ne plus revivre ça, c'est d'accepter qu'il meure Ă un moment donnĂ© dans les choses qu'il fait. Et t'acceptes le fait qu'il le fait parce que ç'a toujours Ă©tĂ© correct. Il nây 'a jamais eu de "je ne veux pas que tu le fasses" ou de "je t'empĂȘche de". Ăa n'existait pas entre nous deux. Mais le fait de dire "J'accepte le fait que ça se peut qu'il meure en faisant ça..." Et ça, c'est un cheminement, ça n'arrive pas du jour au lendemain. Mais un jour, c'est venu et c'Ă©tait clair pour moi. Ce qui fait quand il est parti pour le K2, j'Ă©tais hors de moi, entre guillemets, parce que je me disais, celle-lĂ , elle est bien pire que l'Everest. Et en mĂȘme temps, j'Ă©tais en paix par rapport à ça parce que je me disais, ça se peut... ça se peut. J'accepte le fait que ça se peut qu'il ne revienne pas. SpĂ©cial hein? La famille Normand-Dessureault lors d'une sortie Ă vĂ©loPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandNeuf ans aprĂšs avoir conquis lâEverest, Serge Dessureault a montĂ© une premiĂšre expĂ©dition pour tenter de vaincre la montagne sauvage. Neuf ans pendant lesquelles il sâĂ©tait remis aux courses dâaventure et de longue haleine. Les filles vieillissaient, la retraite approchait. Je pensais qu'il l'avait fait. "OK, j'ai fait l'Everest." Il n'en reparlait pas tant. Il avait trouvĂ© ça difficile quand mĂȘme. Ătre loin aussi longtemps. La tente, l'inconfort. Ce n'est pas facile. Il s'Ă©tait beaucoup ennuyĂ©. Je ne pensais pas qu'il allait repartir pour une expĂ©dition comme ça, assure Marie-JosĂ©e. Mais il y avait quelque chose qui lui manquait. Le projet d'affronter le K2 Ă©tait dĂ©jĂ bien mĂ»r quand il lâa prĂ©sentĂ© Ă sa famille. La journĂ©e qu'il m'a annoncĂ© qu'il allait sur le K2, dit Marie-JosĂ©e, c'Ă©tait clair que je ne pouvais rien faire. Il Ă©tait dĂ©jĂ rendu lĂ . On Ă©tait rendus Ă planifier notre autre vie. C'est sĂ»r qu'on en a parlĂ©, poursuit-elle. "Regarde ce qu'on a. Veux-tu vraiment prendre le risque de perdre tout ça?" Mais dans sa tĂȘte, ce n'Ă©tait pas un risque plus Ă©levĂ© que de rester Ă la maison, aller travailler, traverser la rue. Les avalanches sont frĂ©quentes sur le K2. Quand il y retournerait une seconde fois, Serge Dessureault pourrait les compter par moment comme lâon dĂ©nombre les coups de tonnerre pendant un orage. Une trentaine en quelques heures. Câest la montagne qui sâanime, se secoue lâĂ©chine et sâassure que personne ne vienne la dĂ©ranger pendant quelques jours encore, avant quâelle se calme enfin et donne une de ses rares occasions vers le sommet, toujours bien plus courtes que celles de lâEverest. Lâavalanche du 23 juillet 2016 Ă©tait dâune autre puissance. DĂ©valant la montagne depuis le sommet, elle allait emporter le camp 4 puis le camp 3 et tout ce qui sây trouvait. Les tentes comme lâĂ©quipement amenĂ©s juste en dessous de la ligne des 8000 mĂštres par les sherpas ont Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©s en quelques secondes alors que depuis les camps en contrebas, lâon entendait les bouteilles dâoxygĂšne exploser et se joindre au tumulte provoquĂ© par le torrent de neige et de glace. Cette journĂ©e-lĂ , par une chance presque inouĂŻe, personne ne se trouvait Ă lâun de ces camps avancĂ©s. Serge Dessureault et BenoĂźt Lamoureux, qui lâaccompagnait dans cette premiĂšre tentative, se trouvaient au camp 1, 2000 mĂštres plus bas, protĂ©gĂ©s par des rochers comme une soixantaine dâautres alpinistes. Les camps supĂ©rieurs Ă©taient vides, mĂȘme si la veille, une douzaine de sherpas Ă©taient montĂ©s au camp 3 y dĂ©poser de lâĂ©quipement avant de redescendre pour parler de leurs stratĂ©gies dâascensions. Un nouveau dĂ©sastre humain sur le K2 avait Ă©tĂ© Ă©vitĂ© de peu, de quelques heures. LâexpĂ©dition Ă©tait toutefois terminĂ©e, la route du sommet Ă©tant rendue impraticable pour la saison. Pour une deuxiĂšme annĂ©e de suite, le K2 se refusait Ă toute nouvelle conquĂȘte. Entrevue de Serge Dessureault et BenoĂźt Lamoureux, de retour du K2, rĂ©alisĂ©e le 6 aoĂ»t 2016 Ă RDI Matin. De retour du K2 aprĂšs une ascension non rĂ©ussie, les deux alpinistes discutent avec SĂ©bastien St-François de leur expĂ©dition. Entrevue rĂ©alisĂ©e le 6 aoĂ»t 2016 Ă RDI lâeuphorie de lâexploit dâavoir vaincu lâEverest sâest succĂ©dĂ© une dĂ©prime dont la famille de Serge Dessureault nâavait jamais Ă©tĂ© tĂ©moin auparavant. C'est sĂ»r qu'un an avant le K2, il s'entraĂźnait, s'entraĂźnait. Tu as ton but, tout ça. Il est passĂ© de s'entraĂźner full, Ă ne pas ĂȘtre lĂ , Ă revenir, Ă ĂȘtre assis dĂšs le matin, au mĂȘme endroit. Et il restait lĂ pendant des heures, dĂ©crit FrĂ©dĂ©rique. C'Ă©tait intense Ă voir. Surtout que c'Ă©tait un modĂšle pour se dĂ©passer et pour se pousser. Et tu le vois autant dĂ©pressif. Je ne sais pas si tu peux appeler ça une dĂ©pression et je ne veux pas mettre une Ă©tiquette sur ce que c'Ă©tait. Mais c'Ă©tait intense Ă voir, et pas l'fun Ă voir non plus. Je crois que c'Ă©tait une grosse dĂ©ception, ajoute Catherine. Si j'essaie de me mettre Ă sa place, je suis sĂ»re que moi aussi, j'aurais eu un gros down. Ce n'est pas quelquâun qui n'a pas rĂ©ussi grand-chose dans les objectifs que lui-mĂȘme s'Ă©tait donnĂ©s. Je ne pense pas que c'Ă©tait quelquâun qui Ă©tait habituĂ© tant que ça Ă ne pas rĂ©ussir. Il ne se poussait pas Ă lâextrĂȘme. Il en a fait plusieurs quâil nâa pas rĂ©ussis et câĂ©tait toujours correct, prĂ©cise Marie-JosĂ©e. LĂ , mon corps ne veut plus. Il nây a rien faire. Je ne vais pas me tuer Ă continuer Ă courir. Il respectait ça. Quand il revenait, il disait "Lui, je ne lâai pas rĂ©ussi." Mais ce nâĂ©tait pas un Ă©chec pour lui de ne pas sâĂȘtre rendu Ă lâobjectif quâil sâĂ©tait fixĂ©. Il Ă©tait toujours clair lĂ -dessus "Je ne prendrai jamais le risque de ne pas revenir Ă la maison." CâĂ©tait toujours ça, son motto. Peut-ĂȘtre parce quâelles projetaient leurs propres craintes face Ă une nouvelle tentative, ni FrĂ©dĂ©rique ni Marie-JosĂ©e ne pensait quâil retournerait sur les pentes du K2. Et au dĂ©but, lui aussi semblait plutĂŽt pencher pour laisser filer ce rĂȘve aprĂšs avoir constatĂ© dâaussi prĂšs lâimprĂ©visibilitĂ© de cette montagne, quâaucun principe de prĂ©caution ne peut entiĂšrement amadouer. Au contraire, je nâĂ©tais pas Ă©tonnĂ© quâil y retourne si ça lâa mis tant down de ne pas rĂ©ussir et que ce nâĂ©tait pas parce quâil nâĂ©tait pas capable, parce quâil nâĂ©tait pas assez prĂ©parĂ© physiquement, affirme pour sa part Catherine. Câest quelque chose hors de son contrĂŽle qui a fait quâil nâa pas rĂ©ussi. Surtout quâil nâavait pas peur. Je comprends quâil soit retournĂ©. Il aurait eu de la misĂšre Ă passer au travers sans ce petit badge "J'ai rĂ©ussi Ă faire ça." Probablement qu'il n'y serait pas allĂ© si je l'avais obligĂ© Ă ne pas y aller, dit Marie-JosĂ©e. Il ne serait peut-ĂȘtre pas allĂ©. Mais tu ne peux pas faire ça. Si tu aimes une personne, tu ne vas pas l'encabaner. Tu ne vas pas l'empĂȘcher d'aller au bout de ses rĂȘves parce que c'est un peu Ă©goĂŻste de faire ça. Je l'aurais empĂȘchĂ© pour moi, pour les filles un peu. Mais en mĂȘme temps, c'est le genre de gars qui n'aurait pas Ă©tĂ© heureux. On se le dit souvent. Peut-ĂȘtre que lĂ , si c'Ă©tait Ă refaire, je l'attacherais. Mais en mĂȘme temps, quand tu vis avec quelqu'un comme ça, c'est quelqu'un d'intense, il vit Ă plein tout le temps. Pour les gens qui vivent avec lui, c'est magnifique. C'est merveilleux. On a eu une super belle vie avec lui. On se le dit souvent. Si on l'avait encabanĂ©, il n'aurait pas Ă©tĂ© le mĂȘme. Serge Dessureault et ses deux fillesPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe matin du 7 juillet 2018, tout le monde dort Ă poings fermĂ©s quand le frĂšre de Marie-JosĂ©e Normand, qui habite non loin de lĂ , entre dans la maison de Saint-Bruno, puis dans la chambre de sa soeur, encore endormie. Depuis le Pakistan, on avait tentĂ© de la joindre, mais elle ne gardait jamais son cellulaire avec elle. Et puis, Serge Ă©tait encore loin du sommet et de la poussĂ©e finale au-delĂ des 8000 mĂštres, qui lâavait rendue hors dâelle 10 ans plus tĂŽt. JâĂ©tais sĂ»re que câĂ©tait mon pĂšre qui venait de mourir, confie Marie-JosĂ©e. Je lui dis "Câest papaâŠ" C'est comme ça qu'on l'a appris. On dormait, je n'Ă©tais mĂȘme pas supposĂ©e dormir Ă la maison, mais une chance parce que j'avais oubliĂ© mon maillot de bain pour aller Ă la plage, donc j'Ă©tais retournĂ©e dormir chez moi, raconte Catherine. Sinon, c'est sĂ»r je l'aurais appris par Facebook. Je me suis rĂ©veillĂ©e parce que j'entendais, je ne savais pas que ma mĂšre pleurait encore, mais je l'entendais presque crier. Je suis allĂ©e voir. JâĂ©tais fĂąchĂ©e. JâĂ©tais triste, mais jâĂ©tais fĂąchĂ©e. » Il y avait le frĂšre Ă ma mĂšre Ă cĂŽtĂ© de ma mĂšre, poursuit Catherine. On dirait que quand je suis rentrĂ©e dans sa chambre, mon premier feeling, c'Ă©tait ça. En mĂȘme temps, ça ne se peut pas. Je pensais que mon grand-pĂšre Ă©tait mort. Ma mĂšre ne voulait pas me dire ce qu'il se passait. Finalement, c'est mon oncle qu'il me l'a dit. Je suis sortie de la chambre. DĂ©dĂ© s'est levĂ©e, elle m'a demandĂ© ce qu'il se passait. Je lui ai dit "Va voir maman." La premiĂšre chose que FrĂ©dĂ©rique s'est dite, c'est qu'il Ă©tait arrivĂ© quelque chose Ă sa mĂšre, qui dormait quelques minutes plus tĂŽt dans sa chambre, plutĂŽt qu'Ă son pĂšre, qui Ă©tait retournĂ© faire face Ă l'une des montagnes les plus pĂ©rilleuses du globe. On ne pensait tellement pas que ça allait arriver..., continue FrĂ©dĂ©rique. J'ai essayĂ© de rentrer dans la chambre de ma sĆur, elle a fermĂ© la porte. Tu le sens dans une voix, quand quelqu'un ne se sent pas bien. C'est sĂ»r qu'au dĂ©but, j'entendais crier. Et je ne comprenais pas. Je suis retournĂ©e me coucher, j'Ă©tais comme fĂąchĂ©e de me faire rĂ©veiller. Et ça nâarrĂȘtait pas, ça nâarrĂȘtait pas. C'est la derniĂšre chose Ă laquelle j'ai pensĂ©. C'est vraiment quand je suis rentrĂ©e dans la chambre, j'ai vu ma mĂšre en crise, mon oncle qui pleurait Ă cĂŽtĂ©. LĂ , j'ai tout de suite compris. C'est ça qui se passe lĂ . Quand Catherine est ressortie de sa chambre, la maison s'Ă©tait dĂ©jĂ remplie, en quelques minutes. Il Ă©tait encore tĂŽt. J'ai regardĂ© mon tĂ©lĂ©phone et j'avais dĂ©jĂ des messages, poursuit-elle. C'est con, mais j'ai quasiment Ă©tĂ© contente que ça ait Ă©tĂ© comme ça que je l'apprenne. Pas que je l'apprenne parce que je regarde mon tĂ©lĂ©phone. J'avais des messages de condolĂ©ances. Je prĂ©fĂšre l'avoir appris comme ça que par mon tĂ©lĂ©phone toute seule dans mon lit. Je n'ai mĂȘme pas le temps de descendre les marches et le frĂšre de Serge, Jean-Pierre Danvoy, qui est ami avec les gens lĂ -bas, est lĂ , Benoit Lamoureux qui Ă©tait allĂ© au K2 deux ans plus tĂŽt aussi, est lĂ , et tout le monde... tout le monde. C'est fou. Serge avait tellement de monde autour de lui. Tout le monde... C'est sorti dans les journaux... Ils voulaient que je le sache avant que ça sorte dans les mĂ©dias, que je ne l'apprenne pas comme ça, conclut Marie-JosĂ©e. Marie-JosĂ©e Normand assure que si sa rĂ©action initiale a Ă©tĂ© dâĂȘtre fĂąchĂ©e de perdre de la sorte lâhomme de sa vie, de voir leurs projets communs, leur avenir sâeffondrer parce quâil avait pris le risque, malgrĂ© tout ce quâil prĂŽnait, de ne pas revenir Ă la maison, elle ne lâest pas restĂ©e longtemps. Câest une chose quâon se dit souvent les filles et moi. Ătes-vous fĂąchĂ©es? Non. Au dĂ©but, câest sĂ»r que tu te dis "Pourquoi tu es allĂ© faire ça, voyons donc", relate-t-elle. Mais quand il Ă©tait Ă la maison, il Ă©tait tout lĂ . CâĂ©tait vraiment quelque chose vivre avec lui. CâĂ©tait vraiment lâfun. On ne peut pas ĂȘtre fĂąchĂ©es non plus. Il nous a fait vivre tellement de belles choses. Donc, ça nâa pas durĂ© longtemps. Mon pĂšre, je lâaime pour ce quâil Ă©tait. Et ça, câest une Ă©norme partie de ce quâil Ă©tait, dit Catherine. Si on le lui enlĂšve, je ne sais pas vraiment câest qui. Je ne serai jamais fĂąchĂ©e. Je lâadorais comme il Ă©tait. Je pense que câest mieux pour lui quâil vive sa vie en prenant les risques, mais au final, en nâayant pas de regrets quand il est plus vieux. Câest comme ça que je veux mener ma vie. Câest sĂ»r que tu peux avoir un regard frustrĂ© en te disant "La montagne vs la famille." Mais en mĂȘme temps, je trouve tellement que ça le passionnait, puis je trouvais ça beau et ça faisait de lui qui il Ă©tait, ajoute FrĂ©dĂ©rique. Je nâai pas Ă©tĂ© fĂąchĂ©e. Câest triste, câest plate. Câest sĂ»r que jâaimerais ça, pouvoir changer les choses, mais je ne peux pas. Le corps de Serge Dessureault a Ă©tĂ© rapatriĂ© du Pakistan deux jours plus tard, veillĂ© par son grand copain Maurice qui avait assistĂ©, impuissant, Ă la chute de son compagnon de 1000 aventures. Avec ses filles, Marie-JosĂ©e Normand a adoptĂ© cette devise full ahead. Plein gaz, droit devant. On ne regarde pas en arriĂšre, il ne reviendra pas. En apprĂ©ciant tous les moments qu'on a eus avec lui. Je ne pense plus Ă plus tard. Parce que ça m'angoisse. L'homme de ma vie, avec qui j'allais passer ma retraite, n'est plus lĂ . Il ne faut plus que je continue Ă vivre ma vie pour lui. Il faut que je mâassure de vivre ma vie pour moi. Parce que jâai lâopportunitĂ© de le faire et que lui lâa toujours vĂ©cu pour lui. Ce nâest pas ĂȘtre contre lui. Il a vĂ©cu Ă plein ce quâil voulait. LĂ , câest Ă moi de le faire, sans lâenlever de ma vie. Câest vraiment important de penser Ă moi. Jâai le goĂ»t de vivre. » Je disais Ă la cĂ©rĂ©monie lĂ , c'est moi qui l'ai, la montagne. Je l'avais dans la face. Et je ne savais pas comment je saurais la monter. C'est tellement pareil. Un pas Ă la fois. Et tu montes, tu veux aller voir de l'autre bord. Tu veux savoir ça va ĂȘtre quoi. Qu'est-ce qui m'attend aprĂšs? Tu vas trop vite, tu es obligĂ©e de revenir. Il faut que tu t'habitues. Puis lĂ , tu penses que tu es rendue en haut⊠mais pas encore. Mais quand tu te revires, la vue est belle, pareil. Tu nâes peut-ĂȘtre pas rendue de l'autre bord, mais la vue est super belle. Assieds-toi, et profite. Marie-JosĂ©e Normand et Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandPhoto d'entĂȘte fournie par Marie-JosĂ©e NormandCorrection une version prĂ©cĂ©dente de ce texte laissait entendre que quatre Canadiens avaient perdu la vie sur le K2. Ils sont plutĂŽt trois, dont un QuĂ©bĂ©cois.
Afinde mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ©, on vous divulgue les choses que repĂšrent nos hommes la premiĂšre fois quâils nous voient. Votre sourire. Alors oui bien Ă©videmment, câest
DĂ©tailsGrand carrĂ© de 140 x 140 cm 55".L'Ćuvre est visible intĂ©gralement sur le devant et le lĂ©gĂšrement transparent en microfibre de Ă la main seulement. Ne pas utiliser le nettoyage Ă sec ni le sĂšche PREMIĂRE CHOSE QUE JE FAIS LE MATIN EST DE RETOURNER AU SOMMEIL chat dĂ©motivateur avec signe meme en blanc LA PREMIĂRE CHOSE QUE JE FAIS LE MATIN EST DE ME RENDRE DORMIR⊠Citations hautement dĂ©motivantes pour des humains pas si sĂ©rieux. FabriquĂ© par vos chats locaux. Achetez nos produits afin que nous puissions acheter le meilleur thon disponible et la meille24,84 $US21,11 $US dĂšs 2 achetĂ©esLivraisonExpress 28 aoĂ»tStandard 28 aoĂ»tLes retours sont faciles et gratuitsL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusĆuvres similairesDĂ©couvrez des Ćuvres similaires, créées par plus de 750 000 artistes pour tous les produitsTraduit par ImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous savoir plusPaiement sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de savoir plusRetour gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusService dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă 19 votre questionImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h Ă 19 3! Contenu inappropriĂ© /Violation de droits d'auteur
Flora 1 personne Lorsque nous avons décidé de nous lancer ce défi à la rédaction de Nice-Matin, la premiÚre chose à faire a été de trouver le compteur d'eau, bien caché dans le placard
Je fais partie de ces personnes qui prĂ©fĂšrent le thĂ© au cafĂ©, parce que je dĂ©teste le goĂ»t du cafĂ©. J'ai l'impression que les personnes qui, comme moi, ne boivent pas de cafĂ© sont en voie de disparition. Rendu lĂ , c'est comprĂ©hensible. Quand t'es Ă l'Ă©cole Ă temps plein, que t'as une job Ă temps partiel, pis que t'as pleins de trucs Ă faire, il faut bien que tu trouves le moyen de rester performant, alors tu carbures au cafĂ©. Combien de fois t'as dĂ©jĂ dit la phrase suivante?Moi, lĂ , sans mon cafĂ© le matin, j'peux juste pas survivre toute la journĂ©e!Pourtant, boire du cafĂ© le matin, c'est la pire chose que tu peux faire Ă ton corps. Pourquoi? Voici la premiĂšre chose que tu fais le matin est de boire du cafĂ©, tu devrais arrĂȘter de le faire tout de suite. Le fait de boire du cafĂ© tĂŽt le matin diminue les effets Ă©nergisants de la cafĂ©ine et peut conduire Ă une tolĂ©rance accrue du stimulant. BasĂ© sur une Ă©tude sur le cafĂ© faite par Steven Miller, un candidat au doctorat Ă l'Uniformed Services University of the Health Sciences, Ă Bethesda, Ryoko Iwata a illustrĂ© pourquoi le fait de boire du cafĂ© tĂŽt le matin Ă©tait mauvais pour l' tout le monde est diffĂ©rent. Mais on est tous guidĂ©s par le cycle hormonal de 24 heures appelĂ© l'horloge circadienne. T'en as sĂ»rement entendu parler dans tes cours de sciences au secondaire. Bref. Ce rythme de base est prĂ©programmĂ© en nous gĂ©nĂ©tiquement, et bien que nous pouvons jouer avec nos cycles Ă travers les habitudes de vie, le facteur majeur dans leur rĂ©glementation est la lumiĂšre du soleil. Une des choses que cette horloge commande en nous est la libĂ©ration d'une hormone appelĂ© le cortisol, qui nous fait sentir alerte et problĂšme est le suivant Dans des circonstances normales, le pic de production de cortisol se produit entre 8 et 9 heures du matin. Or, la plupart des gens prennent leur cafĂ© dans ces heures-lĂ . Ăa, ça veut dire qu'au moment oĂč tu bois ton premier cafĂ© le matin, ton corps est naturellement cafĂ©inĂ©. Si c'est un vrai terme. Selon Iwata, le fait de consommer de la cafĂ©ine alors que le corps en produit dĂ©jĂ naturellement fait diminuer l'efficacitĂ© du cortisol. Pire encore, En consommant de la cafĂ©ine quand ce n'est pas nĂ©cessaire, votre corps va construire une tolĂ©rance rapide Ă elle, et le buzz que vous obtenez va grandement diminuer. »Le cortisol est Ă©galement considĂ©rĂ© comme une hormone liĂ©e au stress. Il a Ă©tĂ© prouvĂ© que la consommation de cafĂ©ine peut augmenter la production de cortisol quand elle a lieu dans des pĂ©riodes oĂč le niveau de cortisol est en hausse. Une tolĂ©rance accrue pour la cafĂ©ine peut donc conduire Ă des niveaux de cortisol accrus, ce qui peut perturber les rythmes circadiens, en plus d'avoir d'autres effets nĂ©fastes sur ta meilleur moment pour boire ton cafĂ© le matin, selon Iwata, est donc entre 9h30 et 11h30. Voici une petite illustration qui montre les meilleurs moments dans la journĂ©e pour consommer du cafĂ©, pour avoir un maximum d'efficacitĂ©, sans ses effets donc pourquoi boire du cafĂ© tĂŽt le matin est mauvais pour toi! Est-ce que tu vas changer tes habitudes, maintenant que tu sais ça?
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La question de dĂ©part est bizarre car elle pourrait s'appliquer Ă tout le monde si tout le monde Ă©tait rentier, je pense que peu de gens iraient travailler. Le travail tel qu'il est Ă l'heure actuelle, c'est pour gagner des sous pour payer les factures, manger et pouvoir faire quelques loisirs. Si l'argent ruisselait naturellement, le seul critĂšre qui me ferait aller travailler, ce serait pour l'aspect social voir des gens, interagir, se sortir du quotidien. Mais on peut trouver la mĂȘme chose en mieux en allant faire du bĂ©nĂ©volat dans une association. PonocratesExpert A Tuin a Ă©critLa question de dĂ©part est bizarre car elle pourrait s'appliquer Ă tout le monde si tout le monde Ă©tait rentier, je pense que peu de gens iraient travailler. Je n'en suis pas sĂ»re il n'y a qu'Ă voir tous ceux qui donnent de leur temps, de leur Ă©nergie en Ă©tant bĂ©nĂ©vole. C'est toute la question soulevĂ©e par l'idĂ©e d'un revenu universel. Je suis sans doute une grande rĂȘveuse, mais je pense que des gens auraient une activitĂ©. Sauf qu'au lieu de faire des trucs qui n'ont pas de sens pour eux, ils pourraient se consacrer Ă quelque chose qui leur permette rĂ©ellement de s'Ă©panouir. Ce serait la fin des bullshit jobs, la fin des cadences infernales. Il y a des gens qui aiment ce qu'ils font, mais qui ne supportent pas les conditions actuelles je doute que beaucoup de mĂ©decins abandonneraient le soin, que tous les cuisiniers arrĂȘteraient la restauration et je pense que pour beaucoup nous aimons l'expĂ©rience de transmission. Ce qui manque actuellement au monde du travail, Ă la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, c'est le respect de l'individu et le souci de son bien-ĂȘtre. On en parle beaucoup, on se targue de le mettre au centre. Si le travail Ă©tait Ă nouveau senti comme quelque chose que l'on offre Ă la communautĂ©, pour le bien de tous - dont cette communautĂ© n'est pas quitte simplement parce que le travailleur reçoit un salaire- cela restaurerait peut-ĂȘtre un climat social propice Ă ce que le plus grand nombre ait envie de participer. _________________"If you think education is too expensive, try ignorance ! " "As-tu donc oubliĂ© que ton libĂ©rateur,C'est le livre ? "angelxxxNeoprof expĂ©rimentĂ©Avec un revenu universel, je continuerai de travailler comme maintenant. Si j'Ă©tais riche, je pense que j'arrĂȘterai complĂštement. J'aime enseigner mais il y a bien d'autres activitĂ©s qui me procurent plus de lumiĂšre pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe Ă quelle vitesse voyage la lumiĂšre, l'obscuritĂ© arrive toujours la premiĂšre, et elle l'attend. Terry Pratchett."uneodyssĂ©eHabituĂ© du forumJe rĂȘve dâun revenu universel moi y a beaucoup dâemplois qui sont plus nĂ©fastes quâutiles, ne serait-ce que dâun point de vue Ă©cologique. Des Ă©tudes ont Ă©tabli que nous ne devrions pas travailler plus de 2 jours par semaine !Je rĂȘve pour tout le monde de ce que jâessaie de mettre en place pour moi. Je suis prĂȘte Ă voter pour un programme qui offre cette possibilitĂ© Ă tous ! DerniĂšre Ă©dition par uneodyssĂ©e le Mar 5 Juil 2022 - 905, Ă©ditĂ© 1 fois Raison espoir douchĂ©âŠHocamExpertJe me lĂšve car, sinon, le secrĂ©tariat m'appelle. Je prĂ©fĂšrerais rester au kısa, kuĆlar uçuyorJennyMĂ©diateur Hocam a Ă©critJe me lĂšve car, sinon, le secrĂ©tariat m'appelle. Je prĂ©fĂšrerais rester au lit. C'est pas faux ! uneodyssĂ©eHabituĂ© du forum Hocam a Ă©critJe me lĂšve car, sinon, le secrĂ©tariat m'appelle. Je prĂ©fĂšrerais rester au lit. Alors ça, ça mâest arrivĂ© plus dâune fois, au sortir dâune longue maladie, quand jâavais le sommeil complĂštement dĂ©rĂ©glĂ© !!! Mme UneodyssĂ©e, je crois que vous ne vous ĂȘtes pas rĂ©veillĂ©e⊠Je vous laisse imaginer la confusion qui Ă©tait la mienne ! BaldredFidĂšle du forumRedoutable question pour moi dont la deuxiĂšme partie ne pose pas de problĂšme, mais la premiĂšre...Cela aura Ă©tĂ© le cauchemar de la vie, avoir un mĂ©tier qui commence Ă l'aube, et mĂȘme avant. Je fais partie de cette minoritĂ© qui n'est pas du matin. Allez expliquer ça a un adjoint sans qu'il vous prenne pour le dernier des paresseux ou des fĂȘtards. Je ne me couche pas avant une heure du mat, alors les rĂ©veils Ă 6 pour aller prendre un mĂ©tro plus un train puis un bus.... Faire cours cela n'est rien, faire cours la belle affaire... Mais se lever oh se lever....JennyMĂ©diateurUne annĂ©e, j'ai remplacĂ© un collĂšgue avec un EDT adaptĂ© qui commençait donc au plus tĂŽt Ă 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir Ă 18/ du forum Jenny a Ă©critUne annĂ©e, j'ai remplacĂ© un collĂšgue avec un EDT adaptĂ© qui commençait donc au plus tĂŽt Ă 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir Ă 18/19H. Mon rĂȘve... Mais pas possible au collĂšge oĂč partir tĂŽt est une religionmaldoror1Ărudit Baldred a Ă©critRedoutable question pour moi dont la deuxiĂšme partie ne pose pas de problĂšme, mais la premiĂšre...Cela aura Ă©tĂ© le cauchemar de la vie, avoir un mĂ©tier qui commence Ă l'aube, et mĂȘme avant. Je fais partie de cette minoritĂ© qui n'est pas du matin. Allez expliquer ça a un adjoint sans qu'il vous prenne pour le dernier des paresseux ou des fĂȘtards. Je ne me couche pas avant une heure du mat, alors les rĂ©veils Ă 6 pour aller prendre un mĂ©tro plus un train puis un bus.... Faire cours cela n'est rien, faire cours la belle affaire... Mais se lever oh se lever.... Ah ben tout pareil ! Noctambule insomniaque, je demande toujours Ă travailler en prioritĂ© l'aprĂšs-midi, et comme je suis l'une des rares Ă demander cela apparemment, on me l'a souvent accordĂ©. _________________" Le monde a commencĂ© sans l'homme et finira sans lui". est assez Ă©vident que, si l'on se lĂšve le matin Ă des heures indues et nuisibles Ă la santĂ© mentale et physique, c'est qu'on ne peut pas faire autrement. Que ce soit pendant ma scolaritĂ© ou dans mon gagne-pain, j'ai toujours trouvĂ© particuliĂšrement stupide de faire cours, en hiver, Ă partir de 8 heures du matin. Si ça n'Ă©tait pas pour un argent, du reste comptĂ©, mais dont j'ai besoin, on ne m'y verrait certainement pas. D'ailleurs, il ne m'est jamais arrivĂ© de venir au turbin de bon matin un jour oĂč j'avais oubliĂ© n'avoir pas cours â ce qui me paraĂźt une tu vales valeo. JennyMĂ©diateur Baldred a Ă©crit Jenny a Ă©critUne annĂ©e, j'ai remplacĂ© un collĂšgue avec un EDT adaptĂ© qui commençait donc au plus tĂŽt Ă 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir Ă 18/19H. Mon rĂȘve... Mais pas possible au collĂšge oĂč partir tĂŽt est une religion Effectivement, c'est plus facile au lycĂ©e, surtout quand le lycĂ©e ferme tard. uneodyssĂ©eHabituĂ© du forum a Ă©critIl est assez Ă©vident que, si l'on se lĂšve le matin Ă des heures indues et nuisibles Ă la santĂ© mentale et physique, c'est qu'on ne peut pas faire autrement. Que ce soit pendant ma scolaritĂ© ou dans mon gagne-pain, j'ai toujours trouvĂ© particuliĂšrement stupide de faire cours, en hiver, Ă partir de 8 heures du matin. Si ça n'Ă©tait pas pour un argent, du reste comptĂ©, mais dont j'ai besoin, on ne m'y verrait certainement pas. D'ailleurs, il ne m'est jamais arrivĂ© de venir au turbin de bon matin un jour oĂč j'avais oubliĂ© n'avoir pas cours â ce qui me paraĂźt une confirmation. Dâaccord ; dâailleurs on devrait adapter les EDT au cĆur de lâhiver ! Quand je pense que lors de la consultation sur lâheure dâĂ©tĂ©, la majoritĂ© des rĂ©pondants choisissait, justement, lâheure dâĂ©tĂ©, la plus cruelle en termes de levers matutinaux⊠Heureusement que ce projet semble avoir Ă©tĂ© oublié⊠n'a jamais vu la tĂȘte que font les tout petits, en maternelle, lorsqu'ils arrivent en classe au mois de janvier surtout dans ces classes carrelĂ©es et Ă©clairĂ©es au nĂ©on, aura du mal Ă le comprendre. Chacun peut pourtant le vĂ©rifier fort rĂ©guliĂšrement en ne mettant pas son rĂ©veil pour observer Ă quelle heure se produit son Ă©veil c'est fort rarement Ă de pareils horaires en hiver, et plus souvent en Ă©tĂ©. J'en reviens donc Ă mon apprĂ©ciation premiĂšre si ça n'Ă©tait pas pour l'argent, on ne m'y verrait jamais et comme ça n'est pas pour beaucoup d'argent, je suis presque certain de discerner en moi dans un odieux mĂ©lange de d'avarice et de sottise._________________Si tu vales valeo. ditaNeoprof expĂ©rimentĂ©Avarice et sottise ? Je ne comprends pas dita a Ă©critAvarice et sottise ? Je ne comprends pas pourquoi. HĂ© bien, si encore je me levais pour gagner beaucoup d'argent, ça ne serait pas de la sottise â mais comme c'est pour une rĂ©munĂ©ration pas spĂ©cialement Ă©levĂ©e, ce doit ĂȘtre aussi et surtout par un souvenir de l'une des rĂ©pliques de Pierre Richard dans le nanard Je sais tout mais je ne dirai rien aux ouvriers de l'usine d'armement de son pĂšre Bernard Blier âsi encore vous veniez travailler pour gagner beaucoup d'argent, mais lĂ , c'est de la mesquinerieâ de mĂ©moire._________________Si tu vales valeo. Prof NazaireNiveau 3Je me lĂšve pour sentir l'air frais au guidon de mon scooter, retrouver mes Ă©lĂšves que j'aime d'un amour qui me transcende, leur parler de choses intĂ©ressantes qui marqueront leur vie et parfois de les Ă©duquer. Quelle chance inestimable que d'avoir un lieu pour professer et instruire des ĂȘtres qui sont lĂ pour apprendre de moi.et non, ce n'est pas du second degrĂ©ditaNeoprof expĂ©rimentĂ© a Ă©crit dita a Ă©critAvarice et sottise ? Je ne comprends pas pourquoi. HĂ© bien, si encore je me levais pour gagner beaucoup d'argent, ça ne serait pas de la sottise â mais comme c'est pour une rĂ©munĂ©ration pas spĂ©cialement Ă©levĂ©e, ce doit ĂȘtre aussi et surtout par un souvenir de l'une des rĂ©pliques de Pierre Richard dans le nanard Je sais tout mais je ne dirai rien aux ouvriers de l'usine d'armement de son pĂšre Bernard Blier âsi encore vous veniez travailler pour gagner beaucoup d'argent, mais lĂ , c'est de la mesquinerieâ de mĂ©moire. Ah, merci, c'est drĂŽle, en effet ! stenchMonarqueJe me lĂšve uniquement parce que ça me permet de toucher un peu d'argent. Absolument plus rien d'autre ne me motive depuis quelques ne dĂ©fendons pas la nature, nous sommes la nature qui se dĂ©fend." Yannis Youlountas"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."dansesNiveau 9Je me lĂšve avec lâidĂ©e exclusive de gagner suffisamment dâargent pour permettre Ă ma fille dâĂ©viter dâĂȘtre prof. Cela seul me motive. En temps de vacances, jâai bien sĂ»r beaucoup dâautres sources dâ spirituelSi je devenais soudainement millionnaire utinam, cela me permettrait de rĂ©gler immĂ©diatement un certain nombre de problĂšmes pratiques qui traĂźnent et me compliquent l'existence, et ça me libĂ©rerait l'esprit de la pĂ©nible obligation de faire mes comptes. Mais comme 1. je ne suis pas bon Ă grand chose d'autre qu'Ă parler de littĂ©rature, et 2. j'ai besoin d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose, je n'arrĂȘterais pas, je pense, de travailler. Je me laisserais peut-ĂȘtre un an pour ne faire que jouer aux Ă©checs et voir Ă quel niveau je suis susceptible de parvenir en travaillant sĂ©rieusement lĂ -dessus, mais je ne vois pas quoi trop faire d'autre. Lire et jouer aux Ă©checs, mes occupations sont quand mĂȘme trĂšs futiles LĂ , tout de suite, je me dis bien que j'irais vivre Ă la campagne en alternant entre lire dans le jardin et aller boire des cafĂ©s au village d'Ă cĂŽtĂ©, mais je ne suis pas certain que ça me suffirait trĂšs DesolationRow a Ă©critSi je devenais soudainement millionnaire utinam, cela me permettrait de rĂ©gler immĂ©diatement un certain nombre de problĂšmes pratiques qui traĂźnent et me compliquent l'existence, et ça me libĂ©rerait l'esprit de la pĂ©nible obligation de faire mes comptes. Mais comme 1. je ne suis pas bon Ă grand chose d'autre qu'Ă parler de littĂ©rature, et 2. j'ai besoin d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose, je n'arrĂȘterais pas, je pense, de travailler. Je me laisserais peut-ĂȘtre un an pour ne faire que jouer aux Ă©checs et voir Ă quel niveau je suis susceptible de parvenir en travaillant sĂ©rieusement lĂ -dessus, mais je ne vois pas quoi trop faire d'autre. Lire et jouer aux Ă©checs, mes occupations sont quand mĂȘme trĂšs futiles Pour ma part, je continuerais Ă lire et mĂȘme Ă Ă©crire â mais en adoptant aprĂšs coup la stratĂ©gie du poĂšte de PondichĂ©ry prĂ©conisĂ©e par Diderot. Ăa, promener mon chien, gratter ma guitare, Ă©couter de la musique et rĂȘvasser, cela devrait amplement suffire Ă dĂ©border le temps entiĂšrement tu vales valeo. DesolationRowGuide spirituelTu as plus de force dâĂąme et de sagesse que je ne dĂ©sespĂšre pas de mâamĂ©liorer en vieillissant et paf. DesolationRow a Ă©critTu as plus de force dâĂąme et de sagesse que je ne dĂ©sespĂšre pas de mâamĂ©liorer en vieillissant et paf. C'est plutĂŽt que, trouvant dĂ©jĂ fort probable il y a 40 ans que mon cas ne s'arrangerait pas, je pense en avoir la tu vales valeo. ditaNeoprof expĂ©rimentĂ©Je ne vis vraiment que lorsque je suis Ă la maison, que je cours en forĂȘt avec mon chien, le travail est juste alimentaire. Mais si je vis bien, c'est grĂące Ă ma famille, aisĂ©e. Sujets similairesAu bout de combien d'heures de cours, d'affilĂ©e ou non, vous Ă©croulez-vous Ă la fin d'une journĂ©e de cours ?Que faire face Ă une Ă©lĂšve qui vous fixe pour vous dĂ©stabiliser ?Que rĂ©pondre Ă des Ă©lĂšves qui vous demandent pourquoi vous Ă©tiez absent ?ESPE 1er degrĂ© Les cours d'arts plastiques ça se passe comment ?Pourquoi avez vous choisi de faire CDE ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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